Le journal Le Parisien nous apprend qu’un prêtre de 40 ans, membre du mouvement intégriste de la fraternité Saint-Pie X, vient d’être mis en examen et écroué pour viols, tortures et actes de barbarie sur trois enseignantes d’une école de la fraternité qu’il dirigeait en 2010.
À l’extrême gravité des crimes suspectés s’ajoute une révélation scandaleuse : « La fraternité Saint-Pie X s’était déjà emparée du dossier en faisant comparaître le prêtre déviant lors d’un procès canonique à l’issue duquel il avait été mis à l’écart durant deux ans dans un couvent ».
Ainsi, cette organisation intégriste a cherché à se substituer au droit commun à tous les citoyens par une « justice » interne et privée qui bien évidemment ignore les victimes et dont les sanctions sont dérisoires.
Pourtant l’activisme de la fraternité Saint-Pie X est connu, notamment pour dispenser des leçons de morale ! Au travers de son officine politique Civitas, elle cherche à influencer le cours de nos vies en imposant à tous le sens de sa doctrine réactionnaire (cf. le « Mariage pour tous » et la lutte contre les stéréotypes de genre à l’école). Mais on constate bien l’hypocrisie de cette organisation qui prêche la morale pour les autres et pratique la loi du silence dans ses rangs.
La justice des Hommes fera la lumière sur cette affaire et, elle, n’oubliera pas les victimes.
Mais si les faits sont avérés, nous espérons que la justice aura aussi à déterminer dans quelle mesure la fraternité Saint-Pie X n’a pas cherché à soustraire son prêtre à la justice commune à tous, et à sanctionner une éventuelle non-dénonciation de crimes.
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