Le 22 septembre, au cours de l’université d’été 2018 de la Manif pour tous, Jean-Marie Andrès a tenu un discours dans lequel il a déclaré que « nous devons être sérieux, le problème, c’est pas que les pédés ».
Ces propos homophobes, dans la droite ligne de ceux tenus par Marcel Campion, ont été prononcés alors qu’il intervenait pour s’opposer à l’extension de la PMA aux femmes célibataires et aux couples lesbiens.
Or, Jean-Marie Andrès n’est autre que le Président de la Confédération Nationale des Association Familiales Catholiques (CNAFC).
Ce mouvement, au même titre que l’UFAL, est l’un des sept mouvements à buts généraux de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), union qui a pour mission de représenter l’ensemble des familles auprès des pouvoirs publics.
Cela signifie que dans les instances de l’UNAF et des UDAF, les représentants des AFC côtoient par exemple des représentants de l’UFAL ou de l’Association des Parents et Futurs parents Gays et Lesbiens (APGL).
De tels propos, tenus ès-qualités par le président national de leur mouvement (CNAFC) , sont donc, au-delà de leur gravité qui l’engage à titre personnel, de nature à perturber gravement la sérénité au sein du mouvement familial, qui repose sur le respect de la diversité des opinions qui s’y côtoient.
L’homophobie n’est pas une opinion, c’est un délit !
L’UFAL condamne vigoureusement cette situation et soutient la plainte déposée par SOS Homophobie.
Elle attend une condamnation claire par le Conseil d’administration de la CNAFC des propos de son président.
Elle demande à l’UNAF de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer la sérénité dans le mouvement familial et rétablir le respect comme valeur fondamentale.