Les étudiants ont des problèmes. C’est le sujet de l’épisode 5 de Laïcidade, la voix laïque et sociale. Beaucoup d’entre eux font la queue pour se nourrir ou avoir accès à des produits d’hygiène. Quelques images médiatiques sont diffusées pour prouver que la situation des étudiants est bien pire que les pires scénarios des alarmistes.
Alors que la faire queue pour satisfaire des besoins de base était il y a encore peu de temps le symbole d’une décadence (souvenons nous de la propagande chez nous sur les queues aux entrées des magasins d’alimentation des ex pays de l’Est dans les années 80), aujourd’hui les files de nos jeunes semblent banales.
Laïcidade reçoit deux étudiants. Une étudiante en Master de culture sur Paris, un autre étudiant ingénieur en alternance dans le Hauts-De-France ? Tout les deux s’accordent pour dire que la situation de leur génération n’est pas banale et mérite des mesures fortes.
Leur génération serait-elle sacrifiée ?
Christelle Cardinal et Mathieu Douillot tous les deux responsables régionaux de Mutuale , la mutuelle familiale expliquent les mesures de solidarité d’urgence que leur organisme a mis en œuvre.
Philippe Martin représentant l’UFAL au CNAJEP expose les propositions qu’il a porté dans cette instance pour améliorer les situations de vies des étudiants et des jeunes travailleurs.
Olivier Nobile décrit le projet d’Allocation Sociale à l’Enfant et au Jeune (ASEJ) que l’UFAL revendique pour autonomiser chaque enfant, jeune et donc étudiant pour leur permettre de se consacrer à leur projet de vie dans les meilleures conditions.
Mathieu Dalmais membre d’Ingénieurs Sans Frontière parle du projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation qui vise à permettre à tous les citoyens et leurs familles d’accéder à une alimentation choisie de qualité.
Tous s‘accordent pour dire que la situation causée par la pandémie de la Covide-19 dévoile un système qui n’est plus tenable.
Un grand nombre d’étudiants tenaient grâce à des petits boulots dans une trop célèbre chaine de Fast Food. La malbouffe était donc produite par des exploités précarisés au profit de consommateurs eux même privés de l’Accès à une nourriture de qualité.
Tant l’UFAL que le collectif de Sécurité Sociale de l’Alimentation s’accordent pour penser un système où la production et distribution de nourriture ne seraient plus plus possible dans l’exploitation des travailleurs.
Nos étudiants demandent à y croire.
Le rôle de l’UFAL est de mettre en débat des propositions révolutionnaires qui répondent aux besoins de tous les citoyens.