60 Rue du Général Leclerc
92130 Issy-les-Moulineaux
« 1905-2022 : Que faire de la laïcité ? »
Soirée-débat, mardi 6 décembre à 19h
Espace Andrée Chédid
60 rue du Général Leclerc, 92130 Issy-les-Moulineaux
Ligne 12 M° Mairie d’Issy
Contact : ufal92@ufal.org (réservation souhaitée)
A l’occasion de la semaine anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 et dans le cadre du carrefour associatif de la ville d’Issy-les-Moulineaux, l’Union des Familles Laïques 92 propose une conférence au cours de laquelle Charles Arambourou (UFAL) interviendra en visioconférence, suivie d’un débat animé par Jean-Claude Boual (EGALE).
Au bout de 117 ans, n’est-il pas temps de se demander que faire de la laïcité ? Officielle dès le XIXe siècle (loi Ferry de 1882 créant l’école publique), formalisée par la loi de 1905, devenue principe constitutionnel depuis 1946…, voilà une vieille dame qui a la vie dure. « Pilier de la République française » selon la Cour européenne des Droits de l’homme, elle vise à assurer à chacun la liberté de conscience, et à permettre à tous l’égalité, quelles que soient leurs convictions. Et pourtant, la laïcité semble souvent mal comprise, voire mal acceptée par une partie de la population, notamment les plus jeunes, à qui elle n’apparaît que comme une somme de contraintes. « Si la laïcité n’est plus transmise aux futurs citoyens, c’est la République elle-même qui s’affaiblit » déclarait récemment Charles Arambourou au cours d’une des nombreuses conférences qu’il donne dans toute la France pour sensibiliser les publics et notamment les plus jeunes aux enjeux de la laïcité. En revenant sur la genèse difficile de ce principe et sur son siècle d’une existence quelquefois tumultueuse, le conférencier se propose de montrer en quoi elle est d’abord l’assurance de la plus essentielle des libertés : la liberté de conscience, sans laquelle aucune autre liberté ne serait pleinement réalisée. Ses applications concrètes, et bien différentes selon les personnes et les milieux considérés (services publics, associations, collectivités, entreprises privées…) fera l’objet de précisions indispensables, appuyées sur le cadre juridique français et européen.