Quelles que soient les raisons avancées pour augmenter ses tarifs par l’ex-firme d’État GDF, « offerte » au conglomérat privé Suez, et quels que soient les atermoiements des différents responsables à la tête de l’État pour donner un semblant de retenue à ces hausses qui ponctionneront de toute manière les familles, il nous faut revoir nos modes de production et d’utilisation énergétiques.
Les familles de l’UFAL se sont engagées dans une réflexion visant à faire décroitre leurs budgets énergie. À cette fin, nous pensons que d’une part la consommation doit être revue à la baisse d’une manière générale, et que d’autre part les appareils que nous utilisons doivent être moins énergivores tant à la production qu’à l’utilisation. Nous considérons également que les conditions de l’habitat doivent rapidement évoluer, dans une ère où les habitations peuvent être productrices d’énergie et non pas consommatrices.
Dans ces principes d’orientation, l’UFAL demande que l’État prenne ses responsabilités dans le cadre d’un plan de développement réel des énergies renouvelables s’inscrivant dans une transition énergétique, de réhabilitation énergétique des logements, de réglementation pour la production et la consommation des biens de consommation, et ce en concertation avec les différents acteurs non marchands qui œuvrent dans ces domaines.
Les bons choix pour l’avenir se prennent aujourd’hui et le gouvernement doit planifier ce grand chantier, le seul à même d’améliorer les conditions écologiques et économiques de vie de la population française.
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