Près de 9 millions de personnes connaissent des problèmes de logements, et 86000 d’entre elles n’ont même pas d’abri. Il existe pourtant près de 2 millions de logements vacants en France ! Cherchez l’erreur! Un SDF a une espérance de vie de 45 ans alors que cette espérance est de 76 ans pour un homme ! Il y en a de plus égaux que d’autres! C’est le libéralisme, la loi du marché, la liquidation programmée des services publics qui est responsable de cette situation intolérable et inadmissible!
Ce droit au logement reconnu comme droit social depuis 1946 n’est pas appliqué. La déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 ne précise t-elle pas dans son article 25-1 que: « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires »?
En 2007, ce droit au logement doit devenir la priorité des priorités, ce qui suppose que des mesures radicales et précises soient prises:
– Le renforcement significatif des mesures coercitives contre les Municipalités qui ne respectent pas la loi SRU, tel que l’a proposée la commission préparatoire à la conférence de la famille en 2005…les pénalités doivent être décuplées
– L’inéligibilité des élus responsables de la non application de cette loi SRU
– La construction de 500000 logements par an dans le cadre d’un plan quinquennal
– La réquisition par l’application ferme de la loi ,des logements laissés vacants et inoccupés pour qu’ils soient attribués à des familles non ou mal logées
– Le droit universel opposable à un logement décent et accessible à tous, seul ce droit permettra à tout citoyen de s’adresser au service public du logement social chargé de lui trouver un logement avec une obligation de résultat
– La vocation sociale pleine et entière redonnée aux organismes HLM en mettant fin à leur mise en concurrence par la privatisation
– La suppression de toutes les aides fiscales attribuées aux promoteurs privés et la réaffectation en moyens de constructions de logements locatifs sociaux de qualité
– Le rééquilibrage des aides personnalisées pour les plus démunis avec limitation des taux d’efforts
– La qualité effective de l’habitat exprimée en HQE (Haute Qualité Environnementale) mais aussi en HQS (Haute Qualité Santé)
– La création d’un service public foncier habité (SPFH) prioritaire pour le rachat du foncier de toute transaction immobilière ; ce SPFH fournira alors un droit d’usage non vendable et non transmissible sous forme de bail de location à l’habitant. Le rachat se faisant au prix d’achat initial augmenté de l’inflation
– L’augmentation forte des droits de succession avec des mesures de protection pour les petits patrimoines (à moins de 300000E)
– le blocage des loyers
– L’Union des Familles Laïques soutient les actions de réquisition de locaux non occupés, effectuées par les familles non logées ou mal logées et exige que le droit au logement opposable soit réellement appliqué immédiatement par les collectivités territoriales et l’Etat.
L’UFAL propose la tenue dans les plus brefs délais d’assises nationales pour le droit au logement.