C’est autour des précaires et grâce à eux qu’en 2004 les personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur sont descendus dans la rue. Ils/elles constituent un tiers de la recherche publique et de l’enseignement supérieur. Pourtant, leur revendication d’augmentation massive du nombre de postes de titulaires pour résorber la précarité s¹est perdu dans la synthèse des Etats Généraux. Aujourd¹hui la précarité est devenue une « stratégie politique de gestion des personnels » à l’université où elle favorise une domination de mandarin(e)s utilisant les ficelles managériales d’une compétition commerciale mondialisée.
Une proposition de campagne d’action nationale
janvier 2007 : » La situation de dizaines de milliers de nos collègues précaires, qui demeurent privé-e-s de toute perspective de titularisation dans la fonction publique, est intolérable. Aussi la FSU, consciente de la responsabilité qui est la sienne en tant que 1ère fédération de fonctionnaires, décide du lancement d¹une grande campagne d¹action pour obtenir la titularisation sans conditions de tou-te-s les précaires déjà embauché-e-s. Elle prendra contact en ce sens avec les autres fédérations et confédérations. » motion déposée par trois tendances : Emancipation, Ensemble dans le SNUIPP, PSL-SNASUB) et repoussée par un vote du congrès FSU, 446 voix contre, dont la direction du SNESup.
3 ans de dérobades
Déjà en 2004, la direction du SNESUp n¹a jamais appliqué une décision unanime de la CAN « Contre la précarité dans le supérieur : s¹organiser en Réseau de Soutien et d¹Action » pour organiser » la solidarité envers les collègues en situation précaire et leur défense concrète » avec » des formes d¹organisation permettant de rompre l¹isolement, de partager rapidement des informations, de lancer des initiatives impliquant les syndicats de la FSU, eux-mêmes en contact avec le mouvement associatif de soutien aux précaires « . Ce congrès doit donner la priorité aux luttes contre la précarité !