i tréma # 31 – Le droit d’emmerder Dieu de Richard Malka
I tréma : la chronique littéraire (et républicaine) de Philippe Foussier
Une émission animée et réalisée par Emmanuelle Billier-Gauthier
L’avocat de Charlie Hebdo, Richard Malka, vient de publier sa plaidoirie prononcée l’hiver dernier lors du procès des attentats de janvier 2015.
De l’Europe des Lumières à celle de l’obscurantisme. Richard Malka a raison d’affirmer que l’“affaire des caricatures” dépasse de loin le massacre commis par les frères Kouachi le 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo. Ou en tout cas que le traitement de ce dossier nous en dit beaucoup sur le modèle de société que nous envisageons pour notre avenir collectif. « La liberté de critique des idées et des croyances, c’est le verrou qui garde en cage le monstre du totalitarisme », affirme l’avocat. Mais « c’est à nous de nous battre pour rester libres. Nous et ceux qui nous succèderont. Voilà ce qui se joue aujourd’hui ».
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Retrouvez Xenia, l’émission philosophique de l’Ufal : Xenia épisode 7 – Care, vous avez dit care ? (Bercer n’est pas soigner)
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i tréma # 32 – Racée de Rachel Khan
I tréma : la chronique littéraire (et républicaine) de Philippe Foussier
Une émission animée et réalisée par Emmanuelle Billier-Gauthier
Juriste, scénariste, actrice, danseuse, ancienne athlète, Rachel Khan écrit aussi des livres. Le dernier, Racée, constitue un précieux antidote pour contrer l’air du temps identitaire.
Séparer ou réparer. Il existe des mots qui séparent et d’autres qui réparent. Rachel Khan a choisi son camp. C’est ainsi qu’elle oppose l’idée d’être “racée”, concept fait d’additions, à celle de “racisée”, qui exalte le repli identitaire. Noire, gambienne, d’origine musulmane et catholique par son père, blanche, juive et française par sa mère, elle refuse d’accompagner les tenants d’un « essentialisme identitaire » et voit en la polémiste Rokhaya Diallo « une pyromane qui simplifie le monde et lave le cerveau d’une jeunesse racée ». De la même manière, elle incrimine les indigénistes dont la « méthode est simple : lutter contre les discriminations par la discrimination » en répertoriant les « catégories de Français d’un point de vue racial », qualifiant « cette mission d’inspiration ségrégationniste ». Elle pourfend tout autant un autre mot qui sépare, l’intersectionnalité, dont le fonds de commerce repose sur « la concurrence des douleurs ».
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« Dérives sectaires : les risques de l’emprise des Sectes », une conférence de l’Ufal-Adour Côte Sud (40)
avec la participation de Maître Daniel Picotin ancien Avocat au Barreau de Bordeaux et de Jean-Philippe Boyé Universitaire – Travailleur social – Formateur en Travail Social à l’IRTS Aquitaine et coordinateur EEDF.
Compte-tenu de l’importance et de la gravité de ce sujet pour les familles, UFAL.Adour Côte Sud a réalisé également une EXPO spécifique : sur le thème « Dérives sectaires : les risques de l’emprise des Sectes ».
Date : 21 octobre 2021 à 20h00
Lieu : Soustons, salle A. Noste
Contact : ufal.acs@orange.fr
i tréma # 33 – Cultivons le Je démocratique de Laurent Escure
I tréma : la chronique littéraire (et républicaine) de Philippe Foussier
Une émission animée et réalisée par Emmanuelle Billier-Gauthier
Laurent Escure, entretien avec Madani Cheurfa, Cultivons le Je démocratique. Pour une immunité collective, L’aube, 2021, 220 p., 17€
Laurent Escure a beau être syndicaliste, il ne se préoccupe pas que de démocratie sociale. Le secrétaire général de l’UNSA propose dans ce livre d’entretien une vaste réflexion sur la démocratie en général, dont il pointe « l’affaissement ». Et comme il en appelle régulièrement à « l’insurrection des bonnes idées », il s’efforce d’en émettre un certain nombre ici. A titre d’exemple, il suggère que soient filmées et retransmises les négociations sociales comme le sont certaines séquences parlementaires : « On verra ainsi les attitudes des uns et des autres. Ceux qui cherchent des positions qui font avancer et des solutions. Ceux qui ne discutent pas entretiennent leurs postures ». Laurent Escure n’est en effet pas de ceux qui conçoivent le syndicalisme comme a priori contestataire, dans des conduites où « la paresse intellectuelle est compensée par les décibels », regrettant que « les personnes qui ont le gout du compromis ne soient pas majoritaires dans l’espace du dialogue social ».
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L’Ufal du Calaisis vous reçoit à sa permanence d’accès aux droits un jeudi par mois
Contact : 06 31 33 51 96
ufalducalaisis@gmail.com
Permanences gratuites d’aide à la constitution de dossier CAF, Sécu, Mutuelle ; de renseignements liés aux droits des familles, enfance, jeunesse, sénior.
Maison des associations : 63 rue de Haguenau, Calais
Retrouvez Xenia, l’émission philosophique de l’Ufal : Xenia épisode 8 – Care ou ne pas care (avoir ses pauvres)
2è partie d’une émission consacrée au care et dont le précédent épisode diffusé le 16 octobre s’intitule : Xénia # 7 – care, vous avez dit care ? (Bercer n’est pas soigner) à ré-écouter.
Xenia épisode 8 – Care ou ne pas care (avoir ses pauvres) à écouter ici
Dans cette seconde partie, diffusée le 30 octobre, Charles Coutel complète son analyse des dérives du care en abordant un virage pris par cette mouvance : le sexe de la sollicitude puis « la déferlante compassionnelle » ? Et contre toute velléité de récupération cléricale et politique du « care », Charles Coutel oppose l’éthique humaniste de la sollicitude. Est-ce la porte de sortie ?
i tréma # 34 – Soi-même comme un roi. Essai sur les dérives identitaires d’Elisabeth Roudinesco
I tréma : la chronique littéraire (et républicaine) de Philippe Foussier
Une émission animée et réalisée par Emmanuelle Billier-Gauthier
Elisabeth Roudinesco, Soi-même comme un roi. Essai sur les dérives identitaires. Genre, race, postcolonialisme, intersectionnalité… Dans une étude argumentée sur ces phénomènes dont l’impact va croissant, Elisabeth Roudinesco pointe l’expression de nouvelles assignations identitaires.
Historienne spécialiste de psychanalyse, Elisabeth Roudinesco éclaire d’un jour particulier les dérives identitaires qui caractérisent notre époque. Elle n’est certes pas la première à se pencher sur ces phénomènes mais le regard de cette biographe de Freud et de Lacan, qui fut aussi proche de Derrida et de Foucault, fournit ici une très utile contribution au débat. « Les revendications sont à l’inverse de ce qu’elles avaient été durant un siècle », remarque-t-elle, obsédées qu’elles sont par « l’auto-affirmation de soi ». Elle convoque plusieurs catégories pour étayer son propos, sur lesquelles elle a depuis longtemps travaillé : le genre, la race, les questions coloniales. Son expertise et sa connaissance approfondie permettent d’appréhender ces évolutions avec le sérieux et la rigueur qui s’imposent, loin des raccourcis militants et des survols hâtifs.
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i tréma # 35 – Mon islam, ma liberté de Kahina Bahloul
I tréma : la chronique littéraire (et républicaine) de Philippe Foussier
Une émission animée et réalisée par Emmanuelle Billier-Gauthier
Kahina Bahloul, Mon islam, ma liberté, Albin Michel, 2021, 200 p., 18,90€
Première femme imame de France, Kahina Bahloul expose dans ce livre son itinéraire familial et spirituel. Elle plaide avec vigueur pour un islam moderne et libéral.
Née d’un père kabyle issu d’une famille de marabouts et d’une mère française aux origines juive et catholique, Kahina Bahloul a vécu son adolescence en Algérie durant la décennie rythmée par le terrorisme. Elle sait ce que l’intégrisme signifie. Il l’a poussée à s’interroger sur sa croyance en Dieu. Même si, comme elle le clame avec force, « la foi ne s’hérite pas, elle s’acquiert, elle s’embrasse de plein gré ». Elle l’assure : « Il n’y a rien de plus exigeant vis-à-vis de la liberté que la foi. Elle ne supporte ni contrainte ni coercition ». Elle s’est donc plongée dans la connaissance des textes, une quête dont ce livre rend parfaitement compte, regrettant que « l’islam aujourd’hui plus qu’à une tout autre époque se caractérise par une inflation des lectures normatives centrées sur l’interdit et le permis, l’amputant ainsi de toute dimension spéculative ou mystique ».
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Retrouvez Xenia, l’émission philosophique de l’Ufal : Xenia épisode 9 – un pays plein de devises (la devise républicaine)
Dans ce 9e épisode qui clôt une série d’émissions basée sur son livre « Pour une République laïque et sociale », Charles Coutel nous rappelle la genèse de notre devise « Liberté, égalité fraternité », d’où vient-elle finalement ? Et cette devise qui « ambitionna d’emblée comme une portée universelle comme la Marseillaise », a-t-elle réussi ? Enfin, Charles Coutel répond à une interrogation complexe à propos des rapports qu’entretiennent les jeunes avec la République et la laïcité.
Xenia épisode 9 – un pays plein de devises – à écouter ici