Browsing: Féminisme et questions de genre

Un tribunal de Lille a pris la décision d’annuler un mariage parce que la mariée avait menti sur sa virginité. A cette minute, nous avons honte d’être citoyennes d’un pays dont la justice bafoue le droit des femmes. Ce jugement nous atterre et nous révolte : il est inacceptable.
Les arguments « légalistes » que la corporation des hommes de loi brandit pour accabler « les professionnels de l'indignation » - ignares que nous sommes ! - dans l'affaire du mariage annulé de Lille ont tout de la tartufferie.
Quand un fait privé suscite l'émotion publique au point de pouvoir entraîner une renégociation du droit commun, mon premier réflexe est toujours journalistique : celui du sang froid. Mais dans cette affaire de Lille, une fois toutes les précisions apportées et les précautions prises, il y a bien de quoi être révolté.
Il y a quelques semaines, un tribunal de grande instance de Lille accordait l’annulation d’un mariage à la demande d’un conjoint qui estime avoir été trompé sur la marchandise : il pensait avoir une femme vierge et elle ne l’était pas. La décision suscite un débat passionné, que nous allons tenter d’examiner avec un peu de sang-froid.
Pour faire entendre l'exigence des féministes d'Europe d'une reconnaissance dans tous les pays du droit imprescriptible des femmes à disposer de leur corps, du droit à l'information, à la contraception, à l'avortement libre et gratuit.
Un ouvrage collectif « Contre les jouets sexistes » qui révèle l'ampleur de la discrimination…
Le billet d’ Azar Majedi sur la situation pakistanaise : Voici quelques semaines j'ai vu deux films courts, l’un était un bulletin d'informations, l'autre un documentaire. Ils n'ont apparemment aucun rapport entre eux. Cependant, ils montrent des vérités sur le soit-disant "monde musulman"
Delaram Ali est une femme militante qui a été condamnée à 28 mois de prison et 10 coups de fouet pour avoir pris part à une manifestation de protestation en juin 2006 en Iran. Dans un entretien avec un journal officiel, elle a exprimé sa colère contre les gardes de sécurité qui n’ont pas été punis pour l’avoir battue et maltraitée. L’emprisonnement de Delaram a conduit à une manifestation de masse en Iran. Malgré toutes les protestations et les efforts de son avocat, Mme Shirin Ebadi, le régime islamique l’a condamnée à une sentence de prison.