Cet appel lancé par « Relocalisons ! » (voir lien en bas de page) pointe la disparition des terres agricoles sous l’impulsion des grands corps d’État, et des promoteurs privés. Cette disparition ne répond que très partiellement aux besoins de logements, notamment sociaux. Elle contribue à vider les centres-ville de leurs activités et commerces de proximité, à accroître les coûts et temps de transports des familles, tout en développant des modes de consommation qui nécessitent des déplacements vers les abords des villes.
L’estimation donnée de disparition de terres agricoles est de 54 000 ha par an, soit la valeur d’un département annuellement, au détriment de la production agricole, entrainant entre autres la disparition des petites exploitations de proximité, le tout bénéficiant à l’agriculture intensive, loin de contribuer à réduire les prix des produits du « panier de la ménagère », ceux-ci intègrent toujours plus de frais de transport, emballage et financement au détriment de la part revenant aux agriculteurs parfois durement exploités à des milliers de kilomètres.
Cet appel assez complet dans ses attendus et ses propositions donne l’exemple de ce que pourrait être une agriculture soucieuse de la préservation de la terre au service des populations.
L’UFAL soucieuse du bien-être des familles juge nécessaire de s’associer à cette initiative qui au final et sans le dire pointe toute l’ineptie et l’inutilité qu’a pu être le Grenelle de l’Environnement.
L’UFAL encourage les familles à lire cet appel qui concerne tout l’ensemble de la population et les générations futures et invite aussi à signer individuellement cette pétition.