« Nous avons su convaincre » déclare Laurence Parisot, présidente du Medef. Ça n’a pas dû être trop difficile étant donné que le gouvernement gouverne plus pour le Medef que pour le peuple.
Annoncée par le Président de la République comme « une grande réforme comme la décolonisation, l’élection du président de la République au suffrage universel, l’abolition de la peine de mort et la légalisation de l’avortement » la taxe carbone n’était acceptable aux yeux du gouvernement (avec le renfort de ses supplétifs Verts) que si elle ne concernait que les ménages et les petites entreprises. Retoquée sévèrement par le Conseil Constitutionnel pour inégalité et inefficacité, elle ne pouvait être mise en place que si elle touchait aussi les grandes entreprises, grandes émettrices de gaz à effet de serre, mais dirigées par les amis du pouvoir en place. « Ne pas plomber la compétitivité » des entreprises française préoccupe plus notre premier ministre que plomber le pouvoir d’achat des ménages !