Voici le grandes Tendances observées par les enseignant :
1) les professeurs:
- aucune reconnaissance du métier
- n’ont plus les moyens d’exercer leur mission
- extrême solitude
- beaucoup n’y croient plus
- grande fatigabilité
- rôle négatif de la hiérarchie
- ne peut plus être exercé avec autant de générosité
2) les élèves:
- de plus en plus en difficulté
- en difficulté de plus en plus importante
- baisse de niveau
3) le primaire:
- trop de missions incombent à l’école
- le RASED est réduit comme peau de chagrin (en 5 ans sur Billère, le nombre de postes spécialisés est passé de 6 à 1 et demi),
- la hiérarchie ne propose pas de formations adaptées ou attrayantes
4) le collège:
- problème d’orientation entraînant le non passage en première de 15% des élèves de seconde qui ne sont pas ensuite prioritaires pour être admis en lycée professionnel.
- problème de l’autorité symbolique :le chef d’établissement peut annuler seul l’avis de tout le conseil de classe en ce qui concerne le redoublement
- diminution dramatique des horaires de cours
- d’où baisse des exigences des connaissances à acquérir
- l’extension en temps et géographique des remplacements ralentit la carrière des professeurs et avantage les finances de l’Etat.
5) le lycée professionnel difficile: Professeurs:
- absolument pas soutenus par la hiérarchie quand il y a problème; ils se « débrouillent »!
- peur des représailles des éléments difficiles du quartier
- pas de moyen d’exercer l’autorité et réunir les conditions nécessaires pour la transmission des connaissances
Elèves:
- le quart des classes est violent, agressif, radical
- il fait régner l’insécurité dans la classe
- les trois quarts restants en ont peur donc ne disent rien ou les soutiennent
- manque d’investissement (dorment même en classe)
- parlent en arabe en cours
- le faible niveau de ce quart plombe le niveau de la classe
- ces élèves sont en rupture avec l’école, avec la société, avec les valeurs de la République (car ne veulent pas s’intégrer)
Réflexions de professeur: « Quand on a une heure de cours, on va dans l’arène, on ne sait pas comment on va en sortir ». « Chaque jour, chaque heure, chaque minute, on est sur le qui-vive ».
Réflexion d’une adolescente de dix-sept ans : « De toutes façons, nous (les enfants de la troisième génération d’immigrés) sommes plus nombreux que les Français du même âge.
Familles: Absentes pour la plupart Syndicats : rôle important de contrôle