L’UFAL a entrepris un important travail de réflexion autour des politiques familiales. Notre mouvement, en tant qu’association familiale, souhaite être un acteur influent du mouvement familial à travers sa contribution à la définition d’une politique familiale ambitieuse et réaliste axée sur le bien-être des enfants et des parents.
L’UFAL reconnaît l’importance des Caisses d’Allocations Familiales comme acteur de Sécurité sociale dans le champ de la politique familiale. Notre mouvement souligne également le rôle décisionnel essentiel exercé par les partenaires sociaux au travers de l’action sociale des CAF et l’importance de maintenir la branche famille dans le corps de la Sécurité sociale.
Contribuer à la satisfaction des besoins sociaux
Proposition 6
Revenir à l’universalité des allocations familiales en supprimant les conditions de ressources et les verser dès le premier enfant.
Proposition 7
Développer un véritable service public de la petite enfance et accroître les capacités d’accueil collectif du jeune enfant.
Proposition 8
Lutter contre le renoncement aux soins par une suppression du reste à charge de l’assurance maladie lié aux participations forfaitaires et aux franchises médicales qui ne poursuivent qu’un objectif de réduction comptable des dépenses de santé et ce, au prix d’une fragilisation sanitaire de la population.
Pour ce faire, nous préconisons l’instauration d’une prise en charge intégrale des dépenses de santé nécessaires au bien-être sanitaire de la population et incluant des soins peu ou mal remboursés actuellement (dentaire, optique, appareillage…). Nous souhaitons nous appuyer sur le modèle du régime local d’Alsace-Moselle de Sécurité sociale qui repose sur une socialisation renforcée des soins et une couverture santé proche de 100%. Par ailleurs, un effort considérable doit être fait en matière de renforcement des dépenses des préventions qui sont à un niveau insuffisant en France.
Proposition 9
Supprimer le secteur 2 (honoraire libres) et encourager la mise en œuvre de modes de rémunération alternatifs au paiement à l’acte des professionnels de santé pour mettre fin à la dérive des dépassements d’honoraires et à l’accroissement des déserts médicaux. Développer les solutions liées à la pratique médicale salariée en s’appuyant sur le modèle des centres de santé qui nous semble être la seule solution d’avenir de la pratique médicale alliant objectifs de santé publique, décloisonnement des secteurs médicaux et paramédicaux et présence territoriale.
Proposition 10
Revenir sur la réforme Bachelot de 2009 qui a confié tout pouvoir aux Agences Régionales de Santé en matière d’organisation des soins. Cette réforme vise à dessaisir les partenaires sociaux et la Sécurité sociale de leur rôle essentiel de définition de la politique de santé en France alors même que cette dernière finance 75 % des dépenses de santé de notre pays. La CNAMTS doit redevenir l’organe majeur de définition de la politique sanitaire de notre pays, aux côtés de l’État, tout en réhabilitant le rôle de régulation départementale des CPAM tant pour l’ambulatoire que pour l’hospitalier.
Retrouvez les autres propositions de l’UFAL à l’adresse : ufal.org/elections2017