L’Union des FAmilles Laïques a été auditionnée, ce mercredi 4 décembre, au Sénat, par la Commission des Affaires Sociales dans le cadre de la « Mission d’information sur l’efficacité du contrôle des établissements d’accueil du jeune enfant et sur ses éventuelles défaillances » dont les rapporteurs sont Mme Laurence MULLER-BRONN, M. Olivier HENNO et Mme Émilienne POUMIROL.
Jean-Louis Haurie, délégué national aux politiques familiales, et Nicolas Gavrilenko, Président de l’UFAL, ont porté la parole de notre association à cette table ronde avec deux autres mouvements familiaux, Familles des France et les Associations familiales catholiques.
Jean-Louis Haurie a, notamment, insisté sur les principales attentes de la part des familles concernant les établissements d’accueil du jeune enfant, à savoir :
- Trouver une place : il manque, selon les estimations, entre 200 000 et 230 000 places d’accueil. Cette situation met les parents en tension avant même la naissance de leur enfant.
- Un accueil à proximité de leur domicile : La commune (ou le quartier) de résidence doit être l’objectif (par le SPPE en particulier pour l’implantation des modes d’accueil). La crèche d’entreprise peut répondre aux attentes à la condition qu’elle soit dans la proximité du domicile et évite des déplacements trop longs.
- Une place durable, c’est-à-dire, une place garantie dans la durée jusqu’à l’entrée à l’école maternelle. Trop de familles sont obligées d’avoir recours à des solutions d’attente, sont soumises à des interruptions dans l’accueil, ou à des gardes multiples.
- Une place qui, en respectant les normes d’encadrement, garantit le niveau attendu de qualité d’accueil (sécurité, sanitaire, éducative…)
- Des locaux sains et surs, adaptés aux enfants et aux activités qui doivent y être conduites.
- Des tarifs qui facilitent l’accès aux modes de garde en limitant au maximum le reste à charge des familles. L’UFAL rappelle qu’elle défend le principe de la gratuité d’accès au futur service public de la petite enfance. L’UFAL déplore l’augmentation continue de la tarification imposée aux parents.
- Pouvoir participer activement à la vie de la structure et ne pas être réduit au rôle de consommateur de services sans pouvoir être impliqués dans la vie de l’EAJE. Dans ce contexte, la mise en place d’un véritable service de la petite enfance que l’UFAL appelle de ses vœux devrait être le moyen de garantir à tous les parents un égal accès aux EJAE, un niveau de qualité optimum (car basé sur des indicateurs) sur l’ensemble du territoire et un niveau de formation suffisant des personnels.
Ci-après le questionnaire complet transmis à la Mission d’information.
Questionnaire-Associations-familiales-Mission-creches