Jeudi, l’UFAL a lancé une alerte sur le changement de présidence à l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales), appelant « chaque administrateur à prendre ses responsabilités pour que l’UNAF, institution unique dans la protection sociale, continue de porter la voix de toutes les familles concrètes –et ne soit pas le porte-parole de dogmes d’un autre âge ».
Le Conseil d’administration réuni vendredi 26 juin a élu au second tour de scrutin Marie-Andrée BLANC, présidente de l’UDAF de Haute-Loire et adhérente du mouvement Familles Rurales. Elle était opposée à Thierry DAMIEN, président national du même mouvement de 2004 à 2014.
Familles Rurales est le plus important mouvement national à recrutement général au sein de l’UNAF, il n’y a donc rien d’étonnant à qu’un de ses membres dirige l’UNAF. Il est par contre plus surprenant que ce soit deux administrateurs issus de ses rangs qu’il ait fallu départager lors du second tour.
Nous saluons l’élection d’une femme de terrain issue d’un mouvement généraliste à la Présidence de l’UNAF.
Pour autant, nous ne pouvons donner un blanc-seing à Madame BLANC car l’UNAF a besoin de se réformer et de se défaire de la gangue réactionnaire qui l’empêche de jouer pleinement son rôle de porte-parole de l’ensemble des familles.
Si Madame BLANC s’engage à garantir le pluralisme dans le mouvement familial et l’avènement des valeurs de progrès social pour toutes les familles, alors l’UFAL apportera sa pierre à l’édifice.