Alors que plusieurs pays, parfois sous couvert de restrictions budgétaires, restreignent le droit à l’IVG, et plus généralement les droits des femmes, par exemple en Espagne ou en Pologne, et à l’heure où les groupes intégristes anti-IVG ayant lancé une « initiative européenne » pour protéger l’embryon humain sont reçu en audition au Parlement européen (voir le communiqué L’UFAL appelle à la mobilisation citoyenne pour la défense du droit à l’IVG qui peut être remis en cause au niveau européen !), on constate des obstacles dressés à l’accès à l’IVG également en France, en particulier pour les plus démunies.
Dans communiqué de presse, Médecins du Monde, Le Planning Familial et le Comité pour la santé des Exilés (comede) s’insurge contre un refus de soins opposée à une femmes sans papiers. Pour se garantir le paiement de sa facture, l’Hôpital a refusé de pratiquer un avortement à défaut de paiement préalable de l’opération ce qui constitue une remise en cause grave du droit à l’avortement pour les femmes précaires.