Communiqué du Collectif laïque, dont fait partie l’UFAL (7 mars 2014) :
Dans son rapport de juillet 2012, le Collectif laïque avait relevé l’anomalie que constitue la persistance d’un délit de blasphème dans le droit local alsacien et mosellan au regard de la liberté de conscience et d’expression et de la Convention Européenne des Droits de l’homme.
Nous en avions fait part au Président de la République, qui nous avait répondu sous la signature du Secrétaire général de l’Élysée : «… Les propositions que vous formulez concernant certaines dispositions du droit local des cultes en Alsace et Moselle sont des pistes de travail qui devront être examinées avec attention, notamment s’agissant du délit de blasphème. »
Le procès pour blasphème qui s’est ouvert le 17 février 2014 au Tribunal correctionnel de Strasbourg, à l’encontre de Charlie hebdo, démontre qu’il est urgent d’y remédier.
Le collectif laïque demande au Gouvernement et au Parlement de mettre fin, par la loi, à cette anomalie scandaleuse dans une République laïque.