Lors d’une réunion avec les autorités religieuses protestantes qui s’est tenue le 22 septembre, le Président de la République avait déclaré : « la manière que j’aurai d’aborder ces débats ne sera en rien de dire que le politique a une prééminence sur vous et qu’une loi pourrait trancher ou fermer un débat qui n’est pas mûr ». Ces propos nous avaient bien évidemment inquiétés, car ils constituent très directement une menace sur plusieurs de nos libertés, plus précisément toutes celles qui ont été acquises en contradiction avec des préceptes religieux.
Toujours en septembre, le ministre de l’Intérieur publiait une « feuille de route » dans laquelle il annonçait pour décembre la création « d’une nouvelle instance informelle de dialogue interconfessionnelle » qui serait constituée auprès du ministre.
Égale a demandé au Président de la République, au Premier ministre, et au ministre de l’Intérieur de faire respecter la séparation inscrite dans la Constitution et dans la loi et de veiller ainsi à la préservation de nos libertés.