L’UFAL a été informée de la 12ème rencontre organisée par les « Musulmans de France » (ex UOIF) ce 10 février à « Lille-Grand-Palais ». Elle aura pour thème « un destin à construire ».
Parmi les conférenciers, on retrouve l’imam adepte du complot Ahmed Miktar, maniant l’art du double discours – modéré d’un côté, mais islamiste de l’autre – surtout depuis qu’il souhaite devenir « Grand Mufti de France » pour aider sa « chère confrérie des Frères Musulmans » à réaliser la « renaissance islamique ».
On note aussi la présence d’Abdelmonaïn Boussenna, l’imam connecté et défenseur de « Frère » Tariq Ramadan, notamment lors d’un prêche d’octobre 2017 visionné par 220 000 fidèles. Suite à la médiatisation de l’affaire, ce dernier s’était peu ou prou rétracté, mais qu’importe, la stratégie est bien connue : l’essentiel est que le message soit bien passé.
Nulle surprise à la présence d’Amar Lasfar président du lycée Averroès et grand défenseur du voile à l’école. On aura des difficultés à nous faire croire que l’ex UOIF ne s’occupe pas de politique et qu’elle est détachée des frères musulmans. Il faut donc s’interroger sur la participation de Ghaleb Bencheikh, président de « la Fondation de l’islam de France ». Affichant volontiers des opinions « progressistes », et prônant pour l’islam « la sortie du politique », ne sert-il pas de caution à ce qui ressemble à une tentative de prise en main par les Frères Musulmans du nébuleux « islam de France » bien malencontreusement mis sur les rails par les pouvoirs publics depuis des années ?
Enfin, cerise sur le gâteau, présence de Naïma Ben Yaïch du PJD1 , qui se flatte d’avoir biffé la liberté de conscience de la Constitution Marocaine, et sœur de jihadistes internationaux. La perversion des principes démocratiques est ici une stratégie assumée des islamistes.
Devant un tel panorama, personne n’est dupe : les « Musulmans de France » ne sont pas les musulmans en France et on a du mal à voir dans cette réunion, un quelconque mélange qui participerait à construire un destin commun, avec tout le monde.
Pour les Frères Musulmans, qui n’ont jamais renoncé au rétablissement du califat, le « destin à construire » se résume au détournement, à leurs fins, de la liberté de conscience et de la démocratie.
La lutte contre l’islamisme politique commence par refuser de louer la salle aux Frères Musulmans : « Lille Grand Palais » est géré par une société d’économie mixte au sein de laquelle la ville de Lille est majoritaire et qui est présidée par un Maire-adjoint.
Les élections municipales ne sont qu’en 2020 !
- Parti de la Justice et du Développement. https://oumma.com/le-pjd-une-percee-politico-religieuse-au-maroc-12/ [
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Un commentaire
Vous avez raison ! En plus la location d’une salle ne constitue pas un droit opposable à une personne publique. Mais il ne faudrait pas que le refus soit discriminatoire. Alors attention au danger d’une annulation d’un refus par un tribunal qui serait catastrophique en victimisant nos adversaires/ennemis. En fait, il faudrait que notre Etat soit courageux et qu’il interdise en France les Frères musulmans en leur appliquant la doctrine fixée par la CEDH qui a considéré qu’un parti islamiste prônant l’instauration de la charia au besoin par la violence ne pouvait se placer sous la protection de la CEDH pour se plaindre de son interdiction. On ne peut revendiquer ce que l’on récuse, c’est simple non ?Donc si le mouvement dit « Frères musulmans » réunit ces conditions (un discours prônant l’instauration en France de la charia et au besoin par la violence) qu’on le dissolve et qu’on interdise toute manifestation de cette doctrine idéologique. Comme on le fait pour l’idéologie nazie et ses groupuscules. D’ailleurs, en toute justice, il ne faudrait pas réserver ce sort aux seuls mouvements islamistes, mais l’appliquer à tout mouvement réunissant les mêmes caractéristiques de propagation d’une « foi idéologique » appuyée sur une violence revendiquée. Ce serait bien non, une monde sans cinglé n’ayant tiré aucune conséquence des barbaries du siècle précédent ?