Edit : Article mise à jour le 6 septembre 2019
Suite à une conférence sur la laïcité, Henri Pena Ruiz, récemment invité à l’UFAL en ouverture de son université populaire, a fait l’objet de dénigrements orchestrés par des militants indigénistes et communautaristes.
![](https://i0.wp.com/www.ufal.org/wp-content/uploads/2019/09/Alexis_et_Henry_025A_D_Labat-Gest-1-e1567768107265-270x300.jpg?resize=270%2C300&ssl=1)
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Il est devenu courant, malheureusement, que ces communautaristes attaquent les idéaux républicains au nom de la pensée intersectionnelle Nord américaine, qui confond le droit à la différence avec la différence des droits.
Or ces attaques, d’une rare mauvaise foi, constituent en réalité une charge contre la liberté de conscience et d’expression, visant insidieusement à légitimer l’interdiction du blasphème.
Comme l’a rappelé Henri Pena-Ruiz, on ne saurait confondre la critique des convictions avec celles des personnes. Confondre les deux consisterait en effet à attribuer des droits aux premières, alors qu’ils ne s’appliquent qu’aux seconds.
Les conséquences de cette confusion seraient redoutables : les obscurantistes ne doivent pas pouvoir faire taire l’esprit critique.
Pour aller plus loin :
« Il est malhonnête de ne citer que le bout de phrase « on a le droit d être islamophobe ». Je vous invite à regarder la vidéo de la conférence. »
Psychodrame sur « l’islamophobie » à l’université d’été de LFI : Henri Peña-Ruiz injustement ciblé, par Hadrien Mathouxin Marianne
Henri Pena-Ruiz conseille d’écouter la vidéo de sa conférence données aux AMFiS 2019, où l’on peut vérifier l’exactitude de ses propos (et le contexte), « Les trois boussoles de la laïcité »
Pour finir, le concept d’islamophobie a été magistralement démonté par le très regretté Charb dans son dernier livre paru à titre posthume :