L’UFAL demande :
- l’allongement du congé maternité de 16 à 20 semaines dont 2 semaines supplémentaires en congé prénatal
- un congé parental d’1 mois à prendre par le père et la mère dans le période (0-6 ans)
- la création d’un FIPE III [fonds d’investissement pour la petite enfance, créé par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2001]de grande ampleur et de nature permanente permettant la création de 45 000 places de crèches collectives nouvelles dans les 3 ans à venir et un plan de relance des crèches familiales notamment en zones rurales et rurbaines
- l’accès possible à l’école maternelle des enfants dès 2 ans sur l’ensemble du territoire
- des contributions des entreprises en financement croisé
- une aide et une formation adéquate aux femmes pour le retour à l’emploi
- de véritables services publics de la petite enfance (renforcement des PMI, horaires en fonction du travail des parents, etc.) dont un nouveau service public de garde d’enfants à domicile pour la garde le soir
- une agence publique de garde d’enfants (AGPE), largement déconcentrée, qui soit :
- un lieu de coordination des politiques de TOUS LES ACTEURS SOCIAUX (Etat et ses ministres, collectivités territoriales, syndicats, associations, etc.)
- le garant de l’égalité en droits sur l’ensemble du territoire national en matière d’accueil des jeunes enfants
- un lieu d’impulsion des services publics de la petite enfance
- le garant de la formation et de l’agrément de tous les acteurs de la petite enfance
- un saut qualitatif conséquent de la formation, du statut et de la rémunération des assistantes maternelles
- un plan pour que le prix plafond de la CNAF soit égal au prix de revient moyen des crèches (rehaussement de plus de 30 %)
- que tou(te)s les citoyen(ne)s et leurs familles puissent avoir le choix entre un mode d’accueil collectif (crèches collectives, crèches parentales, crèches familiales) et un mode d’accueil individuel, et cela sur tout le territoire national (zones urbaines, rurbaines ou rurales), sans quoi le libre choix restera un slogan politicien
- que tout projet soit à caractère universel, c’est-à-dire répondant aux besoins de toutes les couches sociales, y compris les couches populaires et les couches moyennes
- que l’offre des modes d’accueil et le taux d’effort demandé permettent (nous demandons un taux d’effort maximal de 9 %) l’accueil de tous les enfants y compris des couches populaires et des couches moyennes.