Adopté le 5 juillet par la Commission centrale de soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques (CCSIRMT), le 6 juillet par la Commission médicale d’établissement (CME) et rejeté le 7 juillet par le Comité technique d’établissement central (CTEC), le projet de plan stratégique 2010-2014 de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a subi un premier examen par le conseil de surveillance le 13 juillet dernier. Le Mouvement de défense de l’hôpital public (MDHP) affirme que la direction générale a réaffirmé en séance l’objectif de 4 000 suppressions d’emplois.
Claude Evin, nouveau directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (ARSIF), ancien ministre socialiste de la santé favorable à la loi néolibérale Hôpital, patients, santé, territoires (HPST, dite loi Sarkozy- Bachelot), a pourtant mis des réserves au plan stratégique. On a l’impression d’un jeu de rôles entre la direction de l’APHP et sa tutelle , l’ARS d’Ile-de-France. Ce nouveau jeu de rôle est de notre point de vue dû au mécontentement grandissant :
- des usagers de ces hôpitaux,
- de plus d’un millier de médecins de l’APHP rassemblés dans le Mouvement de défense de l’hôpital public (MDHP) animé par le célèbre diabétologue André Grimaldi, président, et Bernard Granger, psychiatre,
- du mouvement syndical de l’APHP.
Ce nouveau jeu de rôle ne présage rien de bon car il semble bien que dans les idées de Claude Evin, le maintien d’une partie des projets du plan stratégique, déjà notoirement insuffisant, ne serait même pas assuré.
La suite du feuilleton lors des deux conseils de surveillance prévus en septembre.