Quand les dirigeants nationaux de l’UMP font semblant de prendre le désaveu de leur politique nationale pour une impatience à subir des réformes qui détruisent encore plus la cohésion sociale, il nous faut préciser sans équivoque notre refus.
Quand dans un pays démocratique, des parlementaires réunis en congrès trahissent leurs engagements électoraux concernant l’Europe, aggravant encore plus la crise de confiance en politique.
Quand, dans un pays riche, la pauvreté est laborieuse, l’aisance précaire, et toutes les générations craignent les lendemains, c’est le mouvement social qui doit définir ses exigences et prendre le relais des luttes.
La stratégie des fronts larges prend alors toute son importance pour défendre, reconstruire et améliorer ce que nos ultralibéraux mettent tant d’empressement à détruire, piller et dévoyer : nos biens publics.
Il faut que nous ayons conscience que la privatisation de la protection sociale (soins et remboursements), c’est une expropriation de ce qui nous appartient collectivement. Ce n’est certainement pas une alternative, comme trop souvent présentée, à des anomalies de fonctionnement.
Dans ce numéro, en plus des rubriques habituelles, nous débutons une nouvelle rubrique :
« Pour agir : la boite à outils militante ».
Alors « No futur » ?
Non ! L’avenir c’est « Ensemble, sur des objectifs clairs, pour l’intérêt de tous ».
L’UFAL, association familiale laïque et républicaine d’éducation populaire, prend toute sa place dans le mouvement social.