Comme pour les retraites, les citoyens se voient préparés à une vision catastrophiste de la progression de la dépendance – il est vrai que l’arrivée du dernier « baby-boom » à des âges avancés va peser sur les années 2030-2060 mais avec beaucoup d’incertitudes sur l’incidence de la perte d’autonomie. Est-ce une raison, comme le gouvernement veut le faire au terme de l’actuelle « consultation », pour ouvrir une place importante aux assurances privées, au détriment de la solidarité nationale, remettant ainsi en cause encore un peu plus les principes fondateurs de la Sécurité sociale ? Et accessoirement pour reporter le plus possible l’aide aux personnes dépendantes sur la famille, c’est-à-dire avant tout sur les femmes.
L’UFAL demande un droit universel à 100 % de la prise en charge de l’autonomie (incluant le handicap), confiée à la Sécurité sociale, et plus précisément à l’actuelle branche Assurance Maladie, laquelle mériterait dès lors l’appellation d’Assurance Santé. Les questions de la gouvernance – redonnant toute leur place aux assurés – et celle des financements – au centre desquels la cotisation doit être réhabilitée – doivent être préparées dès à présent par les forces sociales qui veulent freiner les régressions actuelles. Nous les y appelons.
Au nombre des premières organisations signataires1de l’appel « Exigences citoyennes sur la prise en charge de la perte d’autonomie », l’UFAL vous invite à participer à une
conférence de presse jeudi 28 avril à 11 heures
Bourse du travail, 3 rue du Château d’eau, salle Louise Michel
- Attac, Fondation Copernic, AC !, CNDF, Fase, Femmes égalité, Femmes pour le dire Femmes pour agir, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les États généraux du service public, Femmes pour le dire Femmes pour agir, Marches européennes, NPA, PCF, PCOF, République et socialisme, Résistance Sociale, UFAL, Union syndicale Solidaires, UNIRS, UNRPA. [↩]