Nicolas Sarkozy, aujourd’hui président de la République, Roselyne Bachelot et Xavier Bertrand, membres du gouvernement annoncent la couleur : les Français acquitteront à partir de 2008 quatre franchises annuelles dont le montant n’est pas encore fixé. Cette nouvelle mesure, si elle n’est pas reportée, augmentera encore les inégalités sociales de santé déjà criantes dans notre pays et sera un obstacle de plus à l’accès aux soins.
Une pétition contre la franchise, initiée début avril par Christian Lehmann et Martin Winckler, a déjà été signée par plus de 50.000 personnes.
Un appel sur le même sujet, initié fin mai par le Comégas, le SMG, SUD-santé-sociaux et l’Union syndicale de la psychiatrie, a recueilli la signature de près de 40 organisations.
De nombreuses confédérations et structures syndicales, de nombreuses mutuelles ou organisations de mutuelles, de nombreuses associations de malades ou d’assurés sociaux, de nombreux élus gestionnaires de centres de santé, ont également chacun à leur façon, condamné le principe des franchises sur l’accès aux soins. Les Français, un récent sondage l’a montré, se déclarent largement opposés à ce principe.
Il s’agit aujourd’hui de créer les conditions de la plus large convergence possible, pour que le principe de solidarité qui a été au cœur de la création de la sécurité sociale ne soit pas, une fois de plus, violé.
Pour cela, nous vous proposons de nous réunir le mercredi 27 juin 2007 à 20 heures au siège de la FSU 3-5 rue de Metz, Paris 10ème, métro Strasbourg Saint Denis.
Nous pourrons alors discuter des initiatives à prendre à l’automne afin de faire retirer le projet de franchises sur l’accès aux soins.
Texte proposé lors de la réunion de la commission santé d’Attac du 12 juin, à laquelle participaient la FSU, l’UFAL, SUD Solidaires et l’USP.