En réponse à la volonté de la Direction Générale de la Santé (DGS) d’exclure le pouvoir décisionnel des Comités de Protection des Personnes (CPP), véritables garde-fous qui évitent que nul ne devienne une variable d’ajustement des laboratoires pharmaceutiques, l’UFAL, association agréée d’usagers du système de santé, demande instamment que :
- La DGS prenne enfin en considération les demandes des CPP1 quant à leur implication dans les avis d’autorisation d’essais cliniques de médicaments dans le cadre du règlement européen.
- La DGS cesse d’imposer sa volonté en passant en force contre les demandes des CPP et de la CNCPP et contre toutes les règles éthiques sur des questions aussi graves.
- Que l’Agence Nationale de la Santé et du Médicament (ANSM) ne puisse censurer ou occulter un avis émanent d’un CPP, pour quelque raison que ce soit, comme le voudrait la DGS.
- Que les autorisations d’essais cliniques restent subordonnées aux expertises et aux avis des CPP et de l’ANSM.
Pour aller plus loin
- et de la Commission Nationale Comités des Personnes qui représente les CPP au niveau national [↩]