L’UFAL dénonce cette initiative démagogique que le chef de l’État voudrait faire passer pour un exercice de démocratie participative.
Or il n’en est rien, car le contournement des institutions politiques et des corps intermédiaires s’apparente davantage à du bonapartisme qu’à de la démocratie.
Cette opération n’est qu’une manœuvre de diversion visant à masquer l’impréparation d’un gouvernement qui a multiplié depuis des mois les échecs dans sa stratégie de lutte contre l’épidémie.
Il serait temps que le Chef de l’État se souvienne qu’il existe des milliers de professionnels compétents (professionnels de santé, logisticiens, administratifs…), et même une démocratie sanitaire qui fédère les nombreuses associations intervenant dans le domaine de la santé.
Faire vivre la démocratie sur une question aussi centrale que la vaccination consiste justement à redonner la parole aux élus de la Nation et à écouter enfin les acteurs qui sont en première ligne de la lutte contre l’épidémie.