Ne rembourser qu’au delà d’une certaine somme les consultations, les médicaments, les hospitalisations, les examens, créer des franchises comme pour une vulgaire assurance, c’est un projet du nouveau gouvernement qui devrait nous inciter à ne pas « gaspiller » les soins.
En quoi ces nouvelles taxes sur le malheur d’être malades nous responsabiliseraient-elles? La santé n’est pas une marchandise de luxe. La santé est un droit universel, la sécurité sociale doit rester solidaire.
Deux initiatives ont été proposées pour faire connaître la nocivité de ces projets et faire grandir la nécessité d’une réaction à cette nouvelle et grave entrave à l’accès aux soins.
- une pétition initiée par Christian Lehmann et Martin Winckler (3)
- un appel à une conférence de presse mardi 12 juin au restaurant « Le lieu dit », organisée par le CoMéGas, le SMG, SUD santé sociaux et l’USP(4)
- cet appel a été relayé par une quarantaine d’organisations (5)
Il faut que nous préparions les réactions à ce projet de franchises qui sera dans le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) à la rentrée.
C’est le but de la réunion de travail le mercredi 27 juin 20 heures au siège de la FSU, 3-5 rue de Metz, Paris 10ème, métro Strasbourg Saint Denis.
Nous avons l’outil pour ce type d’action : les Etats Généraux de la Santé et de l’Assurance Maladie (EGSAM). A nous de l’utiliser !
Nous avons des propositions dans le manifeste des EGSAM : Remboursement à 100% des soins utiles et nécessaires dans le cadre d’une réelle démocratie sanitaire ! C’est possible dans un des pays les plus riches du monde.
Rendez-vous le 27 juin !