Un hôpital neuf pour la ville de Melun.
Monsieur Pallot, directeur du centre hospitalier Marc Jacquet de Melun (UMP) ; Monsieur Danis, directeur de la clinique les fontaines, se glorifient d’une belle association. Mais au –delà des apparences et de la stratégie électorale, de quoi s’agit-il en réalité pour les usagers ? Il s’agit de regrouper sur un même site une façade d’hôpital public et une clinique qui s’accapare les activités lucratives du service public :
- les principales explorations,
- toute la chirurgie programmée,
- les principaux moyens logistiques : bloc opératoire, radiologie,
quitte à prévoir des doublons (dans un premier temps) : deux services de radiologie, deux pharamcies, deux self alors que les caisses de l’Etat sont vides .
C’est en fait une façade d’hôpital public vide de ses compétences qui devra assurer les urgences sociales, la prise ne charge des personnes âgées poly-pathologiques, avec de l’autre côté des chirurgiens recrutés selon le bon vouloir de la clinique et n’exerçant qu’à temps partiel. C’est en fait, surtout, un projet qui supprime l’offre chirurgicale publique de soins programmés pour la communauté melunaise et paupérise l’accueil chirurgical des urgences. Et dans le même temps déjà une part de plus en plus importante de la population de peut plus supporter les dépassements d’honoraires imposés par les chirurgiens du privé.
C’est mentir est se moquer des citoyens que de faire croire aux populations qu’un secteur privé essentiellement orienté vers la rentabilité et le profit acceptera toutes les catégories de patients. C’est user de a crédulité des citoyens sous une stratégie électoraliste que de masquer la réalité concrète de l’opération. C’est au-delà des stratégies financières des grands groupes de santé et des intérêts immobiliers détourner adroitement l’argent des assurés sociaux en modifiant sournoisement l’offre de soins sur la carte sanitaire pour le sud du département 77. C’est le fait de l’idéologie dominante qui casse le secteur public au profit du secteur privé.
Ces hommes sont responsables car ils savent ce qu’ils font. Ils sont mandatés par l’agence régionale d’hospitalisation et son directeur Jacques Metais.