Outil du libéralisme et du mandarinat, la précarité touche massivement les personnels en enseignement supérieur et recherche, en particulier les jeunes chercheurEs dont la situation depuis leur mobilisation en 2004 n’a guère évolué. Dans le " pacte de la recherche " voté en mars 2006, les emplois ne sont pas programmés au-delà de 2007, le budget reste incertain, et l’avenir compromis par la mise en place des agences comme l’ANR.
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C'est autour des précaires et grâce à eux qu'en 2004 les personnels de la recherche et de l'enseignement supérieur sont descendus dans la rue. Ils/elles constituent un tiers de la recherche publique et de l'enseignement supérieur. Pourtant, leur revendication d'augmentation massive du nombre de postes de titulaires pour résorber la précarité s¹est perdu dans la synthèse des Etats Généraux. Aujourd¹hui la précarité est devenue une "stratégie politique de gestion des personnels " à l'université où elle favorise une domination de mandarin(e)s utilisant les ficelles managériales d'une compétition commerciale mondialisée.
La situation catastrophique de l'emploi générée par l'économie libérale de marché a incité les gouvernements successifs à en imputer les causes essentielles à l'enseignement. Certes, l'Education Nationale se doit maintenant de réduire totalement l'illettrisme, mais aussi d'assurer une formation professionnelle et citoyenne. Ce que les responsables politiques oublient de préciser, c'est que ces trois conditions réunies n'empêcheront pas le chômage; en effet, sur 4 millions de chômeurs, 300 000 offres d'emplois ne sont pas pourvues faute de gens qualifiés. Ces dernières peuvent être satisfaites si l'Education assure la formation correspondante et donc ne laisse pas sortir du système scolaire 150 000 élèves sans diplôme (parmi ceux-là, certains cumulent les handicaps, d'où leur révolte spontanée ou instrumentalisée qui met en danger nos institutions). Pour les trois millions 700000 chômeurs restants, l'Education Nationale n'en peut rien!!! Elle doit donc être considérée comme participant à la formation de l'individu. Pour cela, enseignements public et privé ont une contribution tout à fait différente, utile par sa pluralité; cette spécificité, le privé la garde contre vents et marées, mais les responsables politiques ont effacé celle du public.
Si ses conclusions sont adoptées, le rapport de l’Inspection Générale (pour lire le rapport) concernant la revalorisation de la filière L impliquera un véritable bouleversement pour notre discipline d’enseignement, et au-delà même de la filière L, pour l’enseignement en lycée. L’analyse que nous en proposons relève surtout le diagnostic qu’il établit sur l’enseignement de la philosophie et les transformations qu’il appelle à mettre en œuvre. Ce rapport, qui est en conformité avec les indications données par le rapport annexé à la Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école, dite Loi FILLON, s’inscrit dans la continuité des grandes orientations suivies depuis 15 ans (depuis l’adoption de la Loi d’orientation, dite Loi JOSPIN, de 1989).
Voilà une vingtaine d’années que l’on débat sur la question de savoir s’il faut instituer…
La proposition d’analyse qui suit, a été élaborée à partir d’un ensemble de remarques récoltées auprès de professeurs de français en Lycée. Elle tente de mettre en relation la transformation des programmes de « français » avec des mutations socio-économico-politiques parallèles.
Cette transformation radicale qui vise à remplacer la littérature par des techniques d'expression et de communication, est en cours depuis les années 1990. Elle a donc démarré parallèlement au Traité de Maastricht, etc.
Voilà trente ans que, pour l’école, les réformes produisent l’échec qu’elles sont censées corriger. Et à chaque fois l’incendiaire se transforme en pompier : « on a échoué, mais c’est parce qu’on n’a pas été assez loin : vous en reprendrez bien une louche ? »
Ce numéro de Repère est consacré aux programmes de quelques candidats à l'élection présidentielle, sur…
Les lecteurs remarqueront que dans ces programmes politiques, il apparaît très rarement la reconnaissance des…
Pour la Banque Mondiale, l'Etat est un frein à la liberté de commercer. La stratégie de la Banque mondiale pour limiter le rôle de l'Etat est décrite dans l’ouvrage « Rapport sur le développement dans le monde : l'Etat dans un monde en mutation.(1997) »