C’est au terme de nombreuses luttes laïques et féministes menées depuis 1989 par des collectifs de personnels de l’Éducation nationale, des mouvements et des associations que fut construit un rapport de force permettant d’obtenir le vote de la loi du 15 mars 2004. Cette loi interdit « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse ». Cette loi est devenue l’article L141-5-1 dans le Code de l’Éducation (C. E.) ; elle s’applique « dans les écoles, les collèges et les lycées publics ».
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Faut-il militer pour que la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes…
Plusieurs collègues enseignant dans des établissements universitaires constatent la montée de pressions islamistes qui s’exercent…
Faut-il militer pour que la loi du 15 mars 2004 interdisant le port des signes…
Plusieurs collègues enseignant dans des établissements universitaires constatent la montée de pressions islamistes qui s’exercent…
Un ouvrage collectif « Contre les jouets sexistes » qui révèle l'ampleur de la discrimination…
La crise politique que vit l’Algérie, présentée sous divers angles, est comme ailleurs, surtout une crise de projet de société. L’opposition démocratique dans ce pays est d’essence laïque et une large partie de celle-ci assume sans équivoque sa nature et revendique fermement la nécessité de la séparation des deux sphères religieuse et politique. Elle fait face à une alliance entre le courant conservateur détenteur du pouvoir politique et économique ayant mené le pays vers la ruine d’une part, et à un courant islamiste, dont une frange terroriste, particulièrement virulent, détenant une redoutable stratégie, d’ampleur internationale. Cette lutte de visions de la société transparaît dans le combat mené pour l’abrogation de l’inique code de la famille, d’inspiration officiellement religieuse et qui, y compris après son récent remodelage, reste sexiste.
La situation catastrophique de l'emploi générée par l'économie libérale de marché a incité les gouvernements successifs à en imputer les causes essentielles à l'enseignement. Certes, l'Education Nationale se doit maintenant de réduire totalement l'illettrisme, mais aussi d'assurer une formation professionnelle et citoyenne. Ce que les responsables politiques oublient de préciser, c'est que ces trois conditions réunies n'empêcheront pas le chômage; en effet, sur 4 millions de chômeurs, 300 000 offres d'emplois ne sont pas pourvues faute de gens qualifiés. Ces dernières peuvent être satisfaites si l'Education assure la formation correspondante et donc ne laisse pas sortir du système scolaire 150 000 élèves sans diplôme (parmi ceux-là, certains cumulent les handicaps, d'où leur révolte spontanée ou instrumentalisée qui met en danger nos institutions). Pour les trois millions 700000 chômeurs restants, l'Education Nationale n'en peut rien!!! Elle doit donc être considérée comme participant à la formation de l'individu. Pour cela, enseignements public et privé ont une contribution tout à fait différente, utile par sa pluralité; cette spécificité, le privé la garde contre vents et marées, mais les responsables politiques ont effacé celle du public.
Le lien entre école et laïcité est un lien étroit, tant sur le plan historique que philosophique. Rien d'étonnant, donc, à ce que l'école constitue le terrain privilégié des attaques contre la laïcité. Ces attaques ont lieu sur quatre fronts.
J’attendais avec impatience (mais sans aucune illusion) de voir quelles seraient les retombées de la…