Les individus sont soumis à des pressions de toutes sortes. L’alimentation en est une composante essentielle dont les dominants se servent pour rendre les peuples inoffensifs, car assommés chaque jour par la misère et la faim. Face à cela, « penser global, agir local » est une ligne directrice nécessaire pour aller vers une alternative de société où chacun peut vivre correctement.
Dominique Mourlane et Pierre Sélim Lebrun, membres de la commission Développement Ecologique et Social de l’UFAL, ont donné deux conférences à Gaillac les 27 et 28 mai 2012 dans le cadre de Biocybèle, foire aux produits de l’agriculture biologique et aux alternatives, organisée par Nature et Progrès. Ils y ont présenté le concept de souveraineté alimentaire, les actions locales réalisées en France, le nécessaire changement de type propriété de la terre. Le tout en mettant en évidence que l’alimentation, l’organisation de l’agriculture et le type de propriété sont des leviers qui peuvent soit conduire les populations vers plus de soumission et de misère quotidienne, soit amener à une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens et leurs familles, en favorisant les liens sociaux, la richesse commune, le temps pour soi et pour le travail utile. L’enjeu est de taille : il concerne notre avenir commun.
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