rue St Conwoion (près de la cité judiciaire)
HOMMAGE À SAMUEL PATY
Voici 2 ans que Samuel Paty a été décapité pour avoir exercé son métier d’enseignant. Nous ne pouvons oublier.
L’ASSOCIATION LAÏCITÉ 35 organise un rassemblement en hommage à Samuel Paty autour de l’arbre de la laïcité rue St Conwoion à Rennes (près de la cité judiciaire)
DIMANCHE 16 OCTOBRE À 11H. Venez nombreux.
Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été sauvagement assassiné par un terroriste islamiste pour avoir formé ses élèves de 4e à l’esprit critique et à la liberté d’expression en ayant présenté en cours d’éducation morale et civique des caricatures de Mahomet.
Les hussards noirs de la République sont désormais les cibles de l’islamisme radical et la République est atteinte en son cœur même : l’école publique.Samuel Paty était un héros courageux et innocent.
Courageux, car il n’avait pas cédé à l’autocensure comme 49 % des enseignants du 2d degré public.
Innocent, parce qu’instruire les citoyens de demain aux principes et idéaux de la République mérite la reconnaissance de la patrie et non la mort.
Il a pourtant été accusé par sa hiérarchie de « manquement à la laïcité » alors qu’il l’incarnait avec professionnalisme et passion.
« J’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad ». C’est par ces mots que le terroriste a revendiqué son acte.
Pour les islamistes radicaux, l’enfer, c’est la liberté : la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté de critiquer les religions, la liberté que confère l’ordre public, la liberté de professer une autre religion que la leur, la liberté d’avoir des loisirs et de s’amuser, la liberté de disposer de son corps, etc.,
C’est pourquoi l’hommage que nous rendons aujourd’hui à Samuel Paty deux ans après son odieux assassinat porte une exigence impérieuse, celle d’avoir l’assurance que tout a été fait pour former tous nos enseignants à la laïcité et leur permettre d’exercer leur noble mission sans besoin de recourir à l’autocensure, avec le soutien sans faille de l’ensemble de l’institution scolaire, et la protection de l’État si nécessaire.
NE JAMAIS ABANDONNER