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Laval
Université de proximité : une conférence de presse de l’Ufal Laval
Développer l’enseignement supérieur public à Laval : une nécessité
L’insuffisance d’offre locale en enseignement supérieur et plus encore en universitaire est particulièrement ressentie dans certains territoires des Pays de Loire, la stratégie ministérielle étant de privilégier les grandes universités. Comme beaucoup d’autres villes de taille moyenne, Laval souhaite légitimement disposer d’un campus universitaire pour les études supérieures des jeunes mayennais, ouvert sur l’extérieur pour « l’attractivité » et « l’image » du bassin de vie lavallois.
Les moyens attribués à l’enseignement public sont structurellement insuffisants, ce qui freine son nécessaire développement. Alors que ses effectifs d’étudiants ont augmenté de plus de 30 % en 10 ans, il manquerait au service public, selon les propres critères ministériels, 140 postes à Le Mans Université pour assurer un encadrement suffisant !
Il y a donc un « espace » à occuper, utilisé par l’enseignement privé pour s’implanter et on constate depuis quelques mois une avalanche de projets. Ils viennent de l’enseignement catholique (UCO) et de la sphère patronale.
A Laval LACTALIS veut créer son propre centre de formation, le groupe ACTUAL porte un projet similaire, et on annonce une école privée de Design, décentralisée de Nantes, ainsi qu’une « Holberton School ».
Tous, alors qu’ils pratiquent des tarifs élevés pour les étudiants prétendent, comme c’est le cas à Laval, bénéficier d’une aide financière très conséquente des collectivités locales.
Pourtant, la qualité et la reconnaissance des diplômes délivrés par ces structures privées sont plus souvent aléatoires que garanties ! Ainsi les formations « maison » des groupes industriels ou de service ne sont valables qu’à l’intérieur de ces groupes. Pour ce qui la concerne, la « Holberton School » qui projette de prospérer à Laval, ne décerne aucun diplôme…
Ces enseignements privés ne devraient-ils pas assumer la qualité « libre » dont ils se targuent et assurer eux-mêmes et en toute indépendance, le financement de leurs patrimoines immobiliers et du fonctionnement de leurs écoles ou instituts. En l’occurrence, les fonds publics ne devraient en aucun cas être sollicités en substitution des investisseurs privés. (Extrait du dossier de presse à retrouver complet ici
Pour en savoir plus sur l’action de l’Ufal Laval en faveur des universités : argumentaire